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La taxidermie est l’art de préparer les animaux morts pour les conserver avec l’apparence de la vie. Il existe de nombreuses méthodes de conservation et de préparation, pouvant être combinées dans certains cas. Dans un premier temps, les organismes doivent être nettoyés de leur graisse naturelle. En effet, des tissus organiques contenant trop de graisses seraient soumis à une lente autodestruction. Par une succession de bains et de traitements, toutes les peaux (y compris poils, plumes, écailles, etc.) utilisées pour la taxidermie sont dégraissées, tannées et équipées d’un produit contre les ravages d’insectes.
La peau, élément de base, est ensuite appliquée sur un corps artificiel, élaboré spécifiquement pour chaque individu. Habiller un corps artificiel avec une peau est donc le principe moderne de la taxidermie, contrairement à l’empaillage, pratiqué autrefois, qui visait à vider le mieux possible une dépouille et à lui redonner du volume.
L’atelier de taxidermie élabore différents types de naturalisation en fonction des objectifs scientifiques de conservation, muséographiques ou pédagogiques. Des préparations de peaux, crânes ou squelettes sont ainsi réalisées. Le Muséum n’effectue pas de préparation pour les particuliers. Chaque spécimen naturalisé est localisé, enregistré, mesuré et analysé. L’objectif est de documenter au mieux le patrimoine naturel.
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Une partie importante des activités du Muséum est d’entretenir et de garantir la conservation sur le long terme des collections. Les collections étant principalement composées par des êtres organiques, leur conservation n’est pas aisée. Des suivis sont effectués dans les réserves et la restauration de spécimen est réalisée par une conservatrice restauratrice. Celle-ci est également en charge de la préparation, du conditionnement ainsi que des constats d’état des spécimens prêtés aux institutions.
Les collections d’histoire naturelle sont sous la menace permanente de ravageurs. Ce sont principalement des coléoptères qui appartiennent aux genres Anthrenus et Attagenus. Leurs larves attaquent la peau des mammifères et des oiseaux, les poils et les plumes, les insectes épinglés, en bref, toutes les matières organiques dont elles se nourrissent. Sans intervention, elles sont capables de réduire à néant toute une collection.
Au Muséum, le programme de lutte contre ces ravageurs comprend trois axes principaux :